Les ministres se donnent 48 heures pour conclure, mais gare aux grains de sable !

Une énième démonstration que la France et l’Europe ont mal à leurs régions éloignées.

Charles Apanon vient de nous quitter. Ce Martiniquais, financier visionnaire, a été directeur de l’Iédom en Martinique, mais aussi en Guadeloupe et en Guyane. Il connaissait bien et aimait nos territoires. Pour lui rendre hommage, comme un héritage, nous remettons en mémoire une allocution qu’il avait prononcé en 2010 lors d’une rencontre Convergence. Il disait alors que les Antilles-Guyane devaient réagir, sinon ils allaient s’appauvrir. Les événements qui paralysent la Guyane et l’atonie de l’activité en Guadeloupe et en Martinique lui donnent malheureusement raison.

Alfred Marie-Jeanne incite le Procureur de la République à simplement lire France-Antilles depuis 2014 et à se pencher sur les rapports du Haut conseil de la coopération agricole (HCCA).

L’Insee veut pousser le recensement électronique aux Antilles-Guyane, mais il faudra toujours patienter trois ans pour les données validées.

Dans la foulée des engagements pris en 2009, la grande école de commerce veut renouer avec toutes les CCI.

Les responsables Entreprises des agences Iédom de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique deviennent des correspondants TPE. Sans le dire, l’Iédom veut combler un vide.

L’association qui accompagne les professions libérales va créer une filiale spécifique : les professions libérales auront désormais deux entités pour tenir leurs comptes et les contrôler.

La CGSS décidée à accompagner les TPE dans l’utilisation de la Déclaration sociale nominative.

Après une année 2016 passée à améliorer ses services, le RSI Antilles-Guyane veut améliorer ses performances.

Les acteurs économiques guadeloupéens posent les bases d’un nouveau dialogue social.

Depuis 2013, le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) verse plus d’aide qu’elle ne collecte de taxe. Or, le nombre de personnes handicapées employées dans la fonction publique aux Antilles-Guyane est encore faible.

Ce qui se passe aux Etats-Unis nous concerne toutes.

Le groupe Loret a fait la démonstration que la procédure de sauvegarde peut aider à la mutation d’une entreprise en difficulté… et qu’on peut rééquilibrer le rapport de force avec les banquiers è

La France est une société d’héritiers : c’est encore plus flagrant aux Antilles-Guyane. Attention, danger.