Les outre-mer ont une véritable carte à jouer dans les domaines de la connectivité et l’informatique. Voici des pistes.

Dauphin Télécom Infrastructures dans la ligne droite.

Lors de son déplacement en Guyane, fin mars, le président de la République Emmanuel Macron a remis onze distinctions à des Guyanais au parcours exceptionnel.

Dans tous les territoires, la commercialisation des prises a débuté.

La totalité du territoire de Saint-Barthélemy fait l’objet d’un réseau d’initiative publique (RIP).

Une fois la fibre posée, les constructeurs d’infrastructures de fibres ont deux sources de revenus…

En Guyane, outre Cayenne, Rémire-Montjoly fibrés sur fonds propres par Orange, ainsi qu’également des zones également de Cayenne et de Rémire-Montjoly, ainsi que Régina, Cacao, Montsinéry et Macouria fibrées par Guyacom, tout le reste de ce territoire fait l’objet de réseaux d’initiative public (RIP). 

Pour le déploiement de la fibre, la Guadeloupe a été séparée en trois zones : une blanche, une grise et une noire.

Sur la ligne de départ en 2017 quand le plan France Très haut débit a été lancé, la Martinique était le territoire qui semblait le plus avancé.

Alors que Numericable pensait pouvoir offrir du très haut débit avec le câble avec l’inconvénient de ne pouvoir recevoir qu’un opérateur, lors de son rachat par SFR, changement de stratégie vers le déploiement de la fibre.

Selon le plan France Très haut débit, la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin et Saint-Barthélemy devaient avoir achevé le déploiement de la fibre en 2022. Aucun de ces territoires n’est au rendez-vous.

Canal + Télécom, Orange et SFR Caraïbes se disputent ce marché d’avenir.

Partout, les délais de livraison ont explosé. Objectif aujourd’hui : accélérer la construction des réseaux.

Tous les acteurs n’ont pas la même perception de l’importance du déploiement de la fibre. Résultat : les retards s’accumulent et les budgets explosent.