Guadeloupe Pôle Caraïbe vient de lancer l’installation sur le toit de la zone de fret d’une centrale photovoltaïque d’une puissance de 753 kWc, soit l’équivalent de 255 foyers alimentés et 755 tonnes de CO2 en moins par an. C’est le groupe français Urbasolar qui construira la centrale et l’exploitera sept jours sur sept, pendant 24 années, durée du contrat d’occupation […]

L’énergéticien national devient gestionnaire de réseau et doit composer avec tout le monde, les autres producteurs et politiques compris. Surtout, EDF est bien décidé à être rémunéré pour l’accès au réseau.

Les transitions écologiques et énergétiques obligent à passer à l’action. L’approche du tri doit complètement changer.

D’ici à fin 2018, EDF SEI doit fournir une étude pour l’outre-mer.

L’excès de centralisation de la Dgec perturbe les marchés. Aujourd’hui, les décisions d’investissement de la Dgec créent des déséquilibres

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) est en phase d’étude des propositions.

Le photovoltaïque a le vent en poupe. Signées, les Programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE) favorisent la sortie des appels d’offres.

La Commission de régulation de l’énergie donne son accord pour des projets en Guyane.

Les technologies sont prêtes, reste à libérer le législatif. Le producteur historique a fait un saut technologique remarquable en smart grid.

La transition énergétique peut être un relais de croissance pour les Antilles-Guyane. Reste à répartir la valeur ajoutée.

Depuis l’établissement du service public de l’énergie en 1975, les enjeux ont beaucoup changés mais pas forcément les mentalités : « A l’époque, il était question de rattraper le retard enregistré en termes de fourniture énergétique et de qualité de service comparativement à l’Hexagone.”

Contre toutes attentes, l’outre-mer a été « oubliée » du projet de loi sur la transition énergétique dont les discussions ont commencé à l’Assemblée nationale. Ou du moins, le gouvernement n’a manifesté aucune ambition pour cette partie du territoire français. Qu’à cela ne tienne : le réseau Pur Avenir, au sein duquel se retrouvent la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Corse, a préparé des amendements. Reste aux élus à s’approprier ces sujets centraux pour l’avenir des îles.