Vision

En juillet 2013, l’aéroport de la Martinique a changé de statut, passant d’un régime semi-public de concession à une société privée avec des actionnaires souhaitant une rémunération à hauteur de 40%. Un changement de culture financière et de vision : l’aéroport se positionne désormais comme un outil au service du développement économique.

Depuis le 1er janvier, Axa Caraïbes est intégrée directement à Axa France. Une mutation juridique qui s’est accompagnée d’un redéploiement des effectifs. Exercice réussi : Axa Caraïbes s’apprête à développer ses gammes, jusqu’à Axa Banque !

Compilation de règles protectionnistes aussi bien dans la zone française que dans le reste de la Caraïbe, cadenassées par des taxes insupportables pour les petites compagnies et pour les passagers: le ciel de la Caraïbe a été verrouillé de longue date par les anciennes puissances coloniales. L’heure du déverrouillage semble être venu. Etat des lieux.

L’instant semble être venu.

L’Union européenne et les Etats-Unis ont engagé, le 8 juillet dernier, des négociations dans l’objectif de créer la plus grande zone de libre-échange au monde. Les normes et les règles de droits pourraient être neutralisés pour favoriser la libéralisation commerciale. A suivre avec attention.

Le Conseil régional de Guadeloupe, les communes et leurs partenaires financiers, Caisse des Dépôts en tête, s’apprêtent à investir 155 M€ afin que l’archipel dans sa totalité soit connecté à haut voire très haut débit en dix ans.

Lors de son voyage en Martinique puis en Guadeloupe, Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre, a expliqué que, pour lui, la relance de l’activité économique en outre-mer, et singulièrement aux Antilles-Guyane, devait s’opérer dans trois directions.

Avec la crise, l’Etat français accélère la mutualisation des moyens dans tous les secteurs, y compris celui de la mer.

Au 1er janvier 2016, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, devront proposer une complémentaire santé à leurs collaborateurs. Cette disposition, actée lors de la signature le 11 janvier dernier de l’accord national interprofessionnel, a été transposée dans la Loi de sécurisation de l’emploi, en y ajoutant une clause de désignation des organismes de complémentaire santé. Le texte achèvera son parcours législatif le 15 mai prochain : la bataille fait rage autour de la désignation. Quoi qu’il en soit, cette loi entraînera une révolution pour les entreprises de moins de 50 salariés et pour les mutuelles.

La Martinique se prépare à faire un saut institutionnel important en 2015 avec la fusion du Conseil régional et du Conseil général aboutissant à la création d’une collectivité unique organisée autour d’une assemblée délibérative et un conseil exécutif. L’ouvrage est plus complexe qu’attendu  et l’Etat traîne des pieds sur l’aspect financier. Point d’étape.

Au 1er janvier 2014, la Martinique sera dotée d’un syndicat unique de l’eau regroupant les six services public de l’eau. Une transformation importante qui inquiète les sociétés exploitantes. Anne Le Strat, adjointe au maire de Paris en charge du dossier de l’eau, a apporté sa vision de la gestion publique.

De mémoire de vendeur, jamais le secteur automobile des Antilles et de la Guyane n’avait été aussi chahuté : les ventes ont baissé entre 4 et 11% entre 2012 selon les marchés et les professionnels s’attendent à une nouvelle contraction de 5 à 10% pour 2013 ! Cette situation exceptionnelle est le fruit de la combinaison de deux éléments : la crise économique le durcissement des conditions d’accès au financement. Histoire d’un séisme.

Rendre la Martinique plus égalitaire !

Alors que le poisson de mer manque, celui d’élevage peine à croître aux Antilles. Malgré son potentiel, la filière locale à du mal à trouver des investisseurs pour se développer. Rencontre avec François Herman, président du Syndicat des producteurs aquacoles de Guadeloupe (Sypagua).

Le Conseil régional de Martinique a confié à Patrick Chamoiseau le soin de rédiger la stratégie économique de la Martinique à 2020. Cet écrivain de premier plan nous a demandé de travailler avec lui, ce que nous avons accepté avec joie et considéré comme un honneur. Voilà le fruit de nos réflexions que nous souhaitons partager avec l’ensemble de nos lecteurs. Débats.