Situation schizophrénique pour les industriels antillo-guyanais : depuis 2013, la loi sur l’Offre alimentaire outremer les oblige à changer la formule de leurs sodas. Ils l’ont fait. Mais le dire aux clients leur fait perdre des ventes. Quant au nouveau dispositif sur les dates limites de consommation, il avantage les produits importés. Il y a comme des problèmes !

Comme les pays développés ou en voie de l’être, les Antilles-Guyane sont touchées par le phénomène du consommer-moins-sucré-plus-naturel aboutissant à une meilleure hygiène de vie. En ordre dispersé, les industriels locaux y sont sensibles… mais aucun ne voulait l’afficher ouvertement le premier. Certains, comme le groupe Antilles Glaces, produisaient moins sucré mais sans le dire ! Pour sortir de ces stratégies individuelles, les industriels des Antilles-Guyane réfléchissent avec les distributeurs à une stratégie commune plus large. Pour contrer le risque de désamour !

La bonne appréciation de la problématique environnement rend nécessaire d’être au courant des conséquences de la non action.