Parce qu’il y avait pénurie, et parce que la France a publié une ordonnance permettant de produire de la solution hydroalcoolique à partir de quatre formules proposées par l’Organisation mondiale de la santé, des entreprises de Martinique, Guadeloupe et Guyane ont produit de la solution hydroalcoolique au plus fort de la crise du Covid-19.

Avec son argent et ses équipes, le groupe GBH fait feu de tous bois pour aider à lutter contre la pandémie du coronavirus en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique.

Avec les industries Caraïbes Cosmétiques pour le gel hydro-alcoolique, Prochimie, Chlorex et les distilleries JM et Clément pour la solution hydro-alcoolique, les Antilles-Guyane ne sont plus tributaires de l’extérieur pour ces produits de protection contre le coronavirus.

Spécial 2018 : Quelles bonnes pratiques pour être encore là demain ? L’avis d’Alex Dormoy.

Les industriels de Martinique viennent de porter à la présidence de leur association Hervé Toussay, gérant de La Tivolienne, fabricant de café et confitures.

Alors qu’Arnaud Montebourg, ministre du Développement productif, fait de « l’agit’prop » autour de la production locale française et que les premiers produits estampillés «fabriqués en France» apparaissent dans les rayons, qu’en est-il de la production locale des Antilles-Guyane ? Les consommateurs sont-ils fans ? Trouve-t-elle ses marques face aux importations ? Profite-t-elle des scandales nationaux ? La réponse est trois fois non selon les industriels. Explications des fabricants de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique.

Pendant trois jours, une délégation de chefs d’entreprises menée par Nahomme Dorvil, vice-président de la Chambre de commerce de Haïti (CCIH),