Le vendredi 20 septembre, entre 17h30 et 17h45, la zone d’abattage de L’Eleveur Cochon Pays a brûlé. Le feu est parti du boîtier électrique qui alimente l’ensemble du matériel de la partie abattage. 500m2 sur les 1500 que compte l’usine de transformation sont ainsi partis en fumée, à quelques jours du début de la saison la plus importante de l’année pour la filière porcine. Echanges avec Maud Lurel, directrice de la structure, qui vient de réussir, avec ses 24 collaborateurs, l’idée folle, mais la seule acceptable, de faire repartir cet outil stratégique. Témoignage.

49 jours, c’est le temps qui se sera écoulé entre l’incendie de la zone d’abattage de l’unité de transformation de l’Eleveur Cochon Pays et le retour de ses produits dans les rayons des supermarchés.

Chez les Lurel, on est patriote de père en fille ! C’est le père de Maud Lurel qui a installé cette unité de transformation adossée à un élevage pour démontrer qu’en Guadeloupe, on avait les moyens de faire quelque chose de bien et de remplacer l’importation. Bonus avec Maud Lurel, Pdg de l’Eleveur Cochon Pays, dans le cadre de notre Dossier sur la production locale.

Alors qu’Arnaud Montebourg, ministre du Développement productif, fait de « l’agit’prop » autour de la production locale française et que les premiers produits estampillés «fabriqués en France» apparaissent dans les rayons, qu’en est-il de la production locale des Antilles-Guyane ? Les consommateurs sont-ils fans ? Trouve-t-elle ses marques face aux importations ? Profite-t-elle des scandales nationaux ? La réponse est trois fois non selon les industriels. Explications des fabricants de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique.

L’industriel Cochon Pays diversifie sa gamme en mettant sur le marché un jambon de Noël.

Cette agro-industrie s’équipe pour mieux valoriser toutes les parties des animaux abattus et proposer d’ici à 2012 de nouveaux produits.