Depuis mars 2015, Air France et Air Antilles Express font codes communs sur six nouvelles destinations.

“Vous devez aller en Martinique pour faire des affaires, tout comme les Martiniquais doivent venir en Guadeloupe pour développer leur business ! » : c’est Victorin Lurel, président du Conseil Régional de Guadeloupe, qui a prononcé cette phrase péremptoire pour tancer un jeune chef d’entreprise guadeloupéen qui exprimait sa peur de se rendre en Martinique pour faire des affaires… alors qu’il y a une entreprise qui performe dans ce territoire !

Pour la première fois, pendant ces grandes vacances, toutes les compagnies aériennes desservant les Antilles françaises, sans exception, ont fait des promotions. Le business devient de plus en plus difficile, certains pensent au low cost, mais impossible de faire voyager les Antillo-Guyanais dans des « bétaillères » comme à une certaine époque ! Comment se différencier dans cet univers impitoyable sans y laisser des plumes ? Les recettes des faiseurs de la place.

Dans le cadre de son troisième programme de revitalisation des territoires suite aux plans de départs volontaires qui ont touchés la compagnie depuis 2011, Air France a décidé d’innover pour son plan triennal courant de 2013 à 2016 pour l’outre-mer.

Après Cayenne et Saint-Domingue, le partenariat est étendu entre la Martinique et la Guadeloupe. Pour Jérôme Bazin, responsable commercial d’Air Antilles Express, c’est un coup gagnant.

Pour Philippe Adam, commandant supérieur des Forces armées en Guyane, ancien représentant pour l’armée aérienne auprès de la Direction générale de l’aviation civile, les compagnies aériennes locales doivent travailler avec leurs voisins et intensifier leur lobbying à Bruxelles.

Sur les liaisons intra-Caraïbes, aucune compagnie régionale n’a véritablement trouvé un modèle économique viable. L’annonce par Air Caraïbe de l’arrêt de son ATR d’ici la fin de l’année en est la dernière expression. Qu’est-ce qui explique cette situation ? Est-elle condamnée à perdurer ? Quelles seraient les conditions pour marier besoins croissants de déplacements dans la zone et rentabilité ? Eclairages de Jean Crusol, économiste, spécialiste des économies insulaires de la Caraïbe, Président de la Commission développement économique du Conseil régional de la Martinique. Nous publions ici les bonnes feuilles d’un ouvrage en deux tomes à paraître d’ici juin intitulé. La Grande Caraïbe : Environnement physique et structures socioéconomiques.

Outre le prix, le consommateur est très sensible aux attentions. Fidéliser les clients est une arme stratégique efficace. Témoignages et conseils de professionnels antillo-guyanais.

Disposer d’un bon système informatique permet de gagner en efficacité, en productivité et de générer du chiffre d’affaires.