Pour Sabine Hofferer, les filières agroaliementaires et bois de la Martinique doivent se structurer pour se renforcer.

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Le conseil régional et l’Ademe de la Guadeloupe attendent pour le mois de juillet le rapport d’étude sur la filière éthanol qu’ils ont commandée au cabinet de consultants Delta AIC. Il s’agit de savoir si cette filière peut être viable dans ce département. Trois scénarios sont possibles : le premier est la production locale à partir de la mélasse récupérée sur place. Mais que faire si les cours mondiaux sont plus attractifs que les prix d’achat locaux ? Le deuxième est l’option d’importation pour couvrir les besoins, et enfin le troisième, une option mixte mélangeant les sources d’approvisionnement. Cependant, une question majeure subsiste : l’éthanol produit au Brésil coûte aux alentours de 0,22 € le litre. Au mieux, celui sorti de cuves en Guadeloupe oscillera entre 0,40 et 0,65 € le litre. Ce qui voudrait dire que se mettrait en place une filière qu’il faudrait pratiquement subventionner à vie et qui subira sans aucun doute possible, les attaques de l’OMC.