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La Charte d’Inter-Entreprises

Pourquoi une Charte de la rédaction et du fonctionnement d’Inter-Entreprises ?

« Le magazine économique Inter-Entreprises Guadeloupe-Guyane-Martinique va avoir 21 ans.

Cette période charnière de notre existence et les mutations qui touchent notre secteur d’activité nous obligent à réaffirmer nos valeurs auxquelles nous voulons demeurer fidèles. Cet acte doit à la fois confirmer notre engagement et nous protéger face à un avenir incertain.

Cette charte, suite logique de notre cahier d’accueil, fera date dans l’histoire de la presse aux Antilles-Guyane. Car, depuis notre création, nous apparaissons comme un organe de presse indépendant et crédible.

Inter-Entreprises n’est pas un journal comme un autre : nous sommes un média clairement inscrit dans une dynamique de progrès et dans la création de valeur ajoutée durable dans nos territoires qui sont la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique.

Ce positionnement a fait la force d’Inter-Entreprises qui est aujourd’hui incontestablement le magazine économique leader des Antilles-Guyane.

Nous serions toutefois à la merci d’éléments si nous ne nous appuyons sur un code de déontologie qui encadre de manière claire notre façon de travailler et qui fixe de manière incontestable, en interne, les droits et les devoirs de chacun : les actionnaires, la direction, la rédaction, le commercial.

Dans cette charte, chacun doit trouver les mots et les formules qui expriment notre projet et nos ambitions. Ce sera en quelque sorte notre loi commune.

Nous publierons notre charte afin qu’elle soit connue du plus grand nombre, notamment de nos lecteurs : pour que les principes que nous rappelons et les règles que nous nous sommes fixés soient pleinement respectés, il faut qu’ils soient connus de ceux sans lesquels le magazine n’existerait pas. Les lecteurs d’Inter-Entreprises sont en effet nos plus grands soutiens et nos plus grands censeurs. Cette charte entre leurs mains, ils sauront désormais quels sont nos engagements. »

Francette Rosamont
Directrice des éditions Inter-Entreprises

 

Les principes

 

I – L’orientation du magazine

Le magazine économique Inter-Entreprises Guadeloupe-Guyane-Martinique est un mensuel régional d’informations économiques.

Inter-Entreprises est une voix différente : selon sa fondatrice, Francette Rosamont, « l’entreprise est le moteur de la cité ». Sans croissance et développement économique, nous aurions des difficultés, à titre individuel, à avoir le choix. Choix dans nos orientations générales (politique, pensée, éducation, possibilité de nous déplacer…), choix dans nos orientations plus personnelles (loisirs…).

L’entreprise est donc un joyaux qu’il faut préserver, autour duquel il faut créer des conditions favorables à son développement, tout en s’assurant que cette croissance s’effectue selon des règles et que ceux qui y travaillent reçoivent leur juste rémunération.

Inter-Entreprises est également un moyen pour nous décomplexer. Finissons-en avec cette vision restrictive qui veut que les Antillo-guyanais ne sont pas aussi bons gestionnaires, créatifs que les autres, qu’ils ne savent pas gérer d’entreprises, qu’ils ne pensent qu’à rentrer dans la fonction publique, qu’ils n’attendent que les subventions….

Inter-Entreprises exprime ses principes dans des éditoriaux, des billets, le magazine et sur son site Internet www.interentreprises.com sous l’autorité de la rédaction en chef, les éditorialistes ont toute liberté, mais seule Francette Rosamont ou une personne désignée par elle, peut engager le magazine.

La séparation édito-commentaires, informations-enquêtes est un élément constitutif d’Inter-Entreprises. Les débats sont ouverts et le pluralisme d’opinion doit être respecté. Inter-Entreprises veille à ce que ces principes ne soient pas trahis, ni par le choix des sujets, ni par les titres et par les chapeaux des articles. Chacun doit toujours se référer aux principes de la séparation de l’information et du commentaire.

Les commentaires et les tribunes peuvent trouver une place dans les pages clairement identifiées « Débats d’Inter-Entreprises », « Tribune », « Opinion ».

Dans leurs prestations extérieures, les journalistes ne doivent pas oublier qu’ils représentent l’ensemble d’Inter-Entreprises et de se référer à la ligne éditoriale. Toute participation à une émission de radio ou de télévision doit se faire après accord de la direction.

 

II – Le traitement de l’information

L’objectif des articles est de présenter les faits économiques aux lecteurs avec la plus grande rigueur et la plus grande honnêteté. Toute information doit être recoupée et vérifiée. La rumeur doit être bannie, la citation anonyme évitée et les sources indiquées aussi précisément que possible. L’usage du conditionnel de précaution est proscrit, sauf après acceptation visée par la direction de la rédaction. Ne sont publiées que des informations dont l’origine est connue. Les rédacteurs s’interdisent d’employer toute formule exprimant du racisme, du sexisme ou du mépris social.

Les journalistes doivent respecter la dignité des lecteurs : les réponses aux courriers doivent toujours être courtoises. Ils sont également tenus au respect de la dignité des acteurs de la vie publique, quels que soient les reproches légitimes qu’ils peuvent être amenés à leur faire.

Toute personne ou société mise en cause doit être contactée et citée ou, à défaut, un membre de son entourage la représentant. Ses arguments ou son refus de répondre doivent être portés à la connaissance du lecteur.

La publication des rectificatifs n’est assortie d’aucun commentaire, sauf avis contraire de la direction de la rédaction. Les journalistes doivent toujours avoir en tête que la diffamation existe, même si l’imputation est faite de manière allusive ou interrogative. En matière de diffamation, la mauvaise foi de l’auteur de l’article est présumée et c’est donc à lui de faire la preuve qu’il n’a pas écrit dans l’intention de nuire. Il doit pour cela pouvoir démontrer, par une enquête réelle et sérieuse, un but légitime d’information du public, une absence d’animosité personnelle, une modération dans les termes. Tout article pouvant relever de la diffamation doit être soumis à la direction de la rédaction.

 

III – Les règles de fonctionnement

Les journalistes doivent demander à la direction de la rédaction l’autorisation de réaliser des piges à l’extérieur. Toute activité régulière rémunérée doit faire l’objet d’un accord de la direction du magazine. Dans le choix des sujets et la rédaction des articles, la direction de la rédaction et les journalistes doivent se garder de tout conflit d’intérêt. Ils doivent notamment éviter de traiter eux-mêmes des faits, gestes ou œuvres de personnes avec lesquelles ils entretiennent par ailleurs un lien personnel.

La direction de la rédaction est le garant du respect de la ligne éditoriale définie par la Charte.

L’acceptation de cadeaux dont la valeur dépasse le montant modique est proscrite à Inter-Entreprises. Les cadeaux doivent être retournés à l’envoyeur avec une explication courtoise fondée sur cette règle.

L’acceptation des invitations à des voyages de presse est généralement proscrite sauf sur la base d’un intérêt journalistique indiscutable.

 

IV – la publicité

L’espace rédactionnel et l’espace publicitaire ou promotionnel sont clairement signalés afin que ne puisse exister aucune ambiguïté entre l’un et l’autre. Les impératifs publicitaires ne peuvent être invoqués pour influer sur les écrits des journalistes d’Inter-Entreprises.

 

V – Les journalistes d’Inter-Entreprises s’engagent à respecter la Charte.

 

Les pouvoirs

Les relations entre la rédaction d’Inter-Entreprises et ses actionnaires reposent depuis longtemps sur une répartition implicite et naturelle des pouvoirs basée sur la confiance réciproque, sur un souci commun de développer le titre ainsi que sur un profond respect des prérogatives de chacun.

A l’heure où le capital du journal s’ouvre à de nouveaux actionnaires, il est important de clarifier par écrit les droits et devoirs de chacun.

Ces règles de fonctionnement garantissent notre longévité, la solidité de nos valeurs. Nos actionnaires doivent être conscients de la ligne éditoriale d’Inter-Entreprises telle que définie dans la Charte et de la responsabilité qu’ils ont vis-à-vis d’elle.

En cas de changement de majorité qui ne serait plus aux mains de Francette Rosamont, il reviendra à la direction de la rédaction et aux journalistes la responsabilité de veiller au respect de la ligne éditoriale telle que définie dans la Charte.

 

I – Les droits et les devoirs des journalistes

Les droits et devoirs des journalistes figurent dans la Charte d’Inter-Entreprises. Cette Charte définit :

  • l’orientation et la ligne éditoriale du journal ;
  • le traitement de l’information
  • les règles de fonctionnement de la rédaction.

La charte est distribuée à tous les salariés actuels et à venir d’Editing. Les journalistes et l’ensemble des collaborateurs sont tenus à respecter la Charte. La direction de la rédaction veillera à son respect.

 

II – Les droits et devoirs des actionnaires

Les droits et devoirs des actionnaires d’Inter-Entreprises sont les suivants :

  • Editing-Inter-Entreprises est une entreprise. Ses actionnaires disposent donc des pouvoirs que leur confère le droit des sociétés. Mais Inter-Entreprises est aussi un magazine : il ne s’agit donc pas d’une entreprise comme les autres. Des questions aussi essentielles que la ligne éditoriale, les choix rédactionnels obéissent à des principes et des valeurs mis en ouvre dès l’origine par la fondatrice Francette Rosamont. Principes et valeurs qui doivent être préservées. Ses actionnaires doivent aussi garantir cette indépendance et cette liberté d’expression.
  • Les actionnaires actuels et futurs d’Editing-Inter-Entreprises sont donc conscients de la ligne éditoriale du journal telle qu’elle est définie dans la Charte et de la responsabilité qu’ils ont vis-à-vis de celle-ci. Ils ont la charge d’assurer l’indépendance financière d’Inter-Entreprises.
  • Ils reconnaissent la responsabilité du directeur de la rédaction sur le contenu rédactionnel.
  • Ils s’interdisent d’intervenir d’une quelconque manière sur le travail journalistique des membres de la rédaction au cours des enquêtes et de leur écrit.